le journal de Didier COLPIN

le journal de Didier COLPIN

17 décembre 2013

Le 17 décembre 2013
Je démens les intox de la gendarmerie : non, non, les travaux ne sont pas arrêtés, ni même suspendus : une annonce encore plus stupéfiante quand on sait qu’il n’est pas dans leur pouvoir de faire stopper les travaux ! Ce qu’ils ont « évoqué » pour qu’un journal politico scandaleux puisse s’en servir.
Pour cela, la gendarmerie use d’un stratagème : arrivés vers 15 h30, aucun gendarme n’impose à ces manifestants de rentrer chez eux :
- en application de la demande du maire de la commune,
- et en application de la loi : en France, en vertu du Code Pénal, « tout rassemblement de personnes sur la voie publique ou dans un lieu public susceptible de porter atteinte à l'ordre public (...) peut être dissipé par la force publique » après les sommations d'usage. Appeler à une manifestation interdite est considéré comme un délit. »
Ils ne leur demande pas de justifier leur revendication. Et pour cause : ils ont tous voté la suppression du cimetière (délibération du 10 aout 2010). De plus, les gendarmes ne peuvent demander si ma procédure est conforme : la copie du dossier pour lequel ils n’ont fait aucun recours, est sur leur bureau !
Incroyable que 6 gendarmes ne réussissent pas à évacuer …. 4 manifestants ! Qui entravent le travail de 2 entreprises…
Plus grave encore :
- les manifestants accompagnés des gendarmes bouchent la rue, non fermée à la circulation (voir la photo A.N.)
- Je suis, et après mon épouse, agressé, juste à côté des gendarmes, et sans aucune réplique de leur part !
- Les gendarmes établissent eux-mêmes le scandale : ils déclarent aux salariés qu’ils « vont confisquer le matériel de leur entreprise» s’ils travaillent et sèment la perturbation : l’un d’entr’eux implore : « je ne veux pas aller en prison ! »
Cette complicité permet ainsi aux journalistes le temps de venir sur place, permet de soulever un scandale pour me diffamer, en refusant tout droit de réponse.
Ce n’est qu’à 17 heures que les entreprises ont pu reprendre leur travail, et à cette heure les salariés sont ….rentrés chez eux : du temps perdu pour les 2 entreprises.
Voilà pourquoi, les journaux, grâce aux gendarmes déclarent que les travaux sont interrompus !
Bien entendu, qui peut être dupe de ce comportement, qui mérite une plainte.
Des journalistes d’un journal m’ont informé que « la Gendarmerie de Guise ne communiquait pas ».
Les gendarmes ont permis à l’Aisne Nouvelle de mettre en cause, ils ne vont tout de même pas répondre à d’autre journaux qui cherchent la vérité, sans doute ;
Didier Colpin



18/12/2013
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